Economie:Serli, le numérique de Poitiers à San Francisco
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Sylvie Touzeau, chargée de développement territorial à la Communauté d’agglomération du Niortais, dresse un premier bilan de la 3e édition de Niort Numeric qui s’est tenue du 27 au 29 mars dernier, à l’Acclameur.
Sylvie Touzeau. Le nombre de visiteurs a dépassé nos espérances. Nous avons su assez tôt que ce serait un succès parce qu’on est vite arrivé au surbooking sur les inscriptions, avec plus de 1 000 visiteurs sur la journée du vendredi, dont 400 scolaires et étudiants. Les retours sont très bons de la part des exposants, du pôle formation, des entreprises présentes sur le job dating qui ont trouvé que cette année les profils étaient beaucoup plus intéressants que les fois précédentes. Les visiteurs sont aussi venus de plus loin (Nantes, Bordeaux par exemple).
Sylvie Touzeau. Petit à petit les choses s’affinent et se professionnalisent. Mais j’ai surtout le sentiment qu’on a passé un cap. On a montré qu’on était capable de faire des choses très pro. Le format est stabilisé avec une journée entreprise qui mêle à la fois le showroom, la formation sur le territoire autour du numérique, le job dating avec la problématique de l’emploi. Plus les ateliers conférences qui donnent une information sur un sujet d’actualité. Je pense que tout ça fonctionne bien et que les gens apprécient.
Sylvie Touzeau. C’était la 4e édition du job-dating, toujours piloté par le Comité de bassin d’emploi (CBE). Dans ce domaine aussi il commence à y avoir de la pratique, de l’habitude et le travail sur les fichiers est plus pointu et plus efficace. Et comme le CBE travaille avec les job-boards comme Monster ou Regions-job, ça nous permet d’élargir notre champ d’action. On a également été bien relayé par les réseaux sociaux, les Cantines numériques (sites de coworking), les réseaux universitaires.
Sylvie Touzeau. Contrairement aux deux précédentes éditions, nous n’avions pas de conférence de clôture grand public. C’est peut-être ce qui a manqué cette année et c’est une vraie question pour 2016. On va garder le format entreprise qui marche très bien. D’un autre côté, on a prouvé par le passé qu’on est capable d’organiser des conférences grand public et de remplir l’Acclameur. Et puis, on a eu l’agréable surprise de voir des familles venir sur l’Hackathon, avec des pré-ados, des pré-geeks, qui étaient fascinés par ces gens bidouillant sur leurs machines. Alors, avec le SPN et nos partenaires, on a pensé qu'il faudra peut-être prévoir une journée grand public.
Sylvie Touzeau. Notre première expérience sur le Hackathon est une belle réussite parce qu’il y a eu des projets super intéressants, une entreprise partenaire qui était ravie et prête à recommencer. Des personnes qui ont participé à d’autres Hackathon nous ont dit que celui de Niort était d’un très haut niveau.
Sylvie Touzeau. Oui, la soirée French Tech a été importante. On y a officiellement lancé le projet de label. Ce côté festif, bonne humeur, est une chose qu’on a envie de développer pour Niort Numeric. C’est important, c’est un moment sympa, de relâche, de décompression pour ces gens qui étaient sur le salon toute la journée, au taquet sur leur stand. Et puis, ça favorise le réseautage, tout en s’amusant ils ont continué à se rencontrer, à se présenter, à nouer des contacts.
Niort Numeric 2015 en chiffres
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