Fin février 2014, la direction départementale des Finances publiques annonçait que Téciverdi était reconnu d’utilité publique. Une bonne nouvelle alors que le festival niortais de la diversité biologique et culturelle se prépare à vivre sa troisième édition, du 26 au 29 juin prochains.
Parmi les critères déterminants, Marianne Petit, directrice du festival, cite la gratuité, l’accessibilité à tous, la gestion désintéressée ainsi que les buts philanthropiques et éducatifs de Téciverdi. Sous le parrainage de l’écrivain Mathias Enard, cette édition proposera du jeudi au dimanche une vingtaine de spectacles et concerts, une dizaine de rendez-vous scientifiques et une douzaine d’expositions, sur le thème des migrations humaines, animales et végétales. Le tout sera accessible gratuitement, avec des espaces conviviaux aménagés à Boinot et autour du Moulin du Roc.
Porté par la Ville, le festival niortais repose sur l’implication d’une multitude de partenaires, privés et publics, scientifiques, naturalistes, institutions et associations ainsi que sur la mobilisation des services municipaux. Côté finances, le budget de 470 000 euros comprend 120 000 euros de recettes, incluant les subventions et les partenariats. Ces fidèles soutiens existent depuis la première édition. Ils peuvent porter sur la globalité du festival : c’est le choix fait par InterMutuelle Assistance, la Banque fédérale mutualiste, la Caisse de dépôts ou encore Steco, PME niortaise d’installation électrique et de maintenance.
Ils peuvent aussi cibler des actions précises.
Ainsi, la Maaf a choisi de soutenir le projet de fresque qui sera réalisée par Ericailcane et exposée temporairement sur le mur de la Préfecture.
Rue de Bessac, les canards de cet artiste italien et l’escargot du site Boinot, réalisé avec la colombienne Bastardilla, font partie du patrimoine de la cité.
GrDF soutient l’exposition de François Méchain à la Villa-Pérochon, sur « Le sixième continent », celui constitué de nos déchets plastiques, qui flotte entre deux eaux au milieu de l’Océan Pacifique.
D’autres partenaires apportent une aide logistique : GDF Suez, Inéo ou le centre hospitalier. Enfin, de nombreux bénévoles, associations et institutions accompagnent le festival.
Concrètement, la reconnaissance d’utilité publique permettra aux partenaires qui le souhaitent de se transformer en mécènes et de bénéficier de déductions fiscales. Surtout, elle valorise ce festival atypique, à la fois culturel et scientifique, sociétal et environnemental, populaire, festif et savant.
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(Le 15 mai 2014)