"Réjouissons-nous" : c’est ce que signifie, en langue Yoruba, le nom de la fanfare béninoise Eyo’nle. Réjouissons-nous donc, car les huit musiciens qui débarquent à la fin du mois vont insuffler du rythme, de la chaleur et de la joie dans notre ville.
Au Bénin, on dénombre jusqu’à 800 fanfares. Celle-ci crée ses musiques en puisant dans les cultures du sud-est du pays. Les rythmes traditionnels s’allient à un style jazzy et festif. Les chants et les danses, les percussions et les cuivres composent un cocktail qui associe les rythmes sacrés du vaudou, l’écriture musicale et l’improvisation. Les pieds dans la tradition et la tête dans le monde contemporain, Eyo’nle a construit un répertoire varié et tonique. La formation a participé à de nombreux festivals en Afrique et en Europe.
A l’initiative de l’association régionale Aire 198, la fanfare séjournera dans chacune des quatre principales villes du Poitou-Charentes avant de rejoindre le festival Musiques métisses à Angoulême le 18 mai. Début de résidence à Niort, du 24 au 31 mars, pour un semaine riche en rencontres organisées par la Ville avec le centre socioculturel de la Tour-Chabot-Gavacherie.
Un grand concert, gratuit et ouvert à tous, sera donné samedi 30 mars sous le chapiteau planté dans la cour du centre du Guesclin. Auparavant, nous aurons plusieurs occasions de découvrir quelques aspects de la culture béninoise.
Mercredi 27 mars, tous à la Tour-Chabot, pour des ateliers variés : musique, danse, ateliers couture, cuisine… dans la semaine, trois autres ateliers seront proposés en soirée, à partir de 20h, pour une initiation à la musique, aux danses et percussions. Et le samedi 30 mars de 10h à 12h, le chapiteau municipal planté à Du Guesclin accueillera une rencontres de fanfares : nos hôtes africains mèneront une séance de travail avec Les Traîne-Savate, le Snob et la compagnie ID.
Les musiciens du Bénin seront accueillis chez des habitants de La tour-Chabot-Gavacherie. Ils interviendront dans plusieurs établissements niortais : les parents, enfants et enseignants de l’école Pérochon auront droit à un petit-déjeuner en fanfare. Des collégiens de Jean-Zay répéteront avec eux un chant qu’ils travailleront ensuite en classe avant de l’interpréter au festival Musiques métisses. Un groupe de lycéens participera à plusieurs rencontres avec les artistes, jusqu’aux concerts à Niort et à Angoulême. Eyo’nle se déplacera aussi à la maison de retraite des Côteaux-de-Ribray et pour une soirée au centre du Grand Feu.