À peine descendues de Nationale 1, les volleyeuses pexinoises du VBPN se positionnent pour remonter aussitôt. La recette : équilibre et caractère !
Un début de saison tonitruant attise légitimement les ambitions des filles du Volley-ball pexinois niortais. Ce mois-ci elles en découdront avec deux adversaires nantaises : le 3 février dans la salle du VB Nantes Atlantique et le 16 au gymnase Henri-Barbusse face à Léo-Lagrange.
Il restera ensuite cinq petites journées de sprint final pour espérer terminer en tête de la poule et remonter en Nationale 1. Une division dont elles ne sont descendues qu’au printemps dernier. "Il est encore tôt pour parler de remontée. Nous avons en tout cas retrouvé l’envie de jouer ensemble", explique Rose Beleng, entraîneur-joueuse, véritable catalyseur de cette équipe.
"La descente nous avait déçu. Mais plutôt que de faire exploser le groupe, elle l’a solidifié", ajoute Jacques Chaboissant, le président. Il faudra maintenant tenir sur la durée : "car nous sommes attendues dans toutes les salles." Et compter sur la résistance des organismes. Fin novembre, la blessure au genou de la centrale Kelly Sakponou – qu’on ne reverra pas de la saison – a douché quelques enthousiasmes.
Un club mature
Cette accession possible n’est pas le seul projet d’un club mature, au clair sur ses objectifs, lucide sur ses moyens. Au-delà des résultats sportifs, au VBPN on aime aussi parler de formation des jeunes, de situation pour les joueuses, du rôle social d’une structure très présente dans la ville, de la place des femmes dans le sport. "Plus qu’une équipe de haut niveau, nous raisonnons en terme de projet global", conclut le président. Mais bon, on sent mieux les rails quand la locomotive est lancée à plein régime.
(Février 2013)