Le judo-club niortais, bien aidé par l’expertise de son entraîneur Anthony Mortini, façonne de jeunes talents. Parmi ces prometteurs judokas, Tristan Avaliani, vice-champion de France junior, fait figure de leader. Il n’est désormais plus seul à porter haut les couleurs niortaises. Nicolas Pavlovski, 1,76 m pour 90 kg, marche dans les pas de son aîné et ami. Double médaillé national, le cadet, âgé de 16 ans, a honoré ses premières sélections nationales l’été dernier.
- Nicolas, depuis quand pratiquez-vous le judo?
«J’ai commencé à l’âge de 6 ans, un certain 11 septembre 2001. J’ai débuté au club de Celles-sur-Belle. Je dois un peu à ma mère la découverte de cette discipline, la première à laquelle je me suis essayé. J’étais un enfant plein d’énergie. J’aimais les films de bagarre. Le judo me correspondait bien. »
- Où en êtes-vous aujourd’hui ?
«Depuis le début du mois de septembre, j’ai rejoint le Pôle France d’Orléans (l’une des quatre structures d’entraînement pour les judokas de haut niveau, NDLR). J’y ai retrouvé mon coéquipier niortais Tristan Avaliani. Les entraînements y sont très intenses. Je suis licencié au judo-club niortais, structure que j’ai rejointe en 2010. On m’y assure un suivi de haut niveau. Et puis, je m’entraînais déjà avec Anthony Mortini. Rejoindre Niort entrait dans la logique des choses. »
- Qu’avez-vous ressenti en recevant vos premières médailles nationales cette année ?
« Aux championnats de France UNSS (le 22 janvier à Châtellerault, NDLR), j’étais très content de décrocher une médaille de bronze en moins de 90 kg, ma toute première au niveau français. Avoir perdu d’un rien contre le futur champion de France, Axel Olarte (également champion de France fédéral en avril, NDLR), en demi-finale m’a encouragé. Ce résultat m’a donné de l’ambition pour les championnats nationaux fédéraux d’avril à Paris. Malheureusement, j’ai perdu mon deuxième combat contre un adversaire abordable. J’ai dû passer par les repêchages et gagner quatre matches pour obtenir une médaille de bronze. »
- Les sélections en équipe de France cadets ont-elles atténuées cette déception ?
« J’ai participé au tournoi européen de Berlin en mai. Ce furent mes premiers pas internationaux. J’avoue avoir ressenti beaucoup d’émotions quand on m’a remis mon premier kimono frappé du coq. L’expérience était intéressante et enrichissante. J’ai ensuite pris part aux stages nationaux de préparation des championnats d’Europe, du festival Olympique de la Jeunesse européenne (FOJE) et des championnats du Monde. Le FOJE à Trabzon (en Turquie, NDLR), c’était extraordinaire à tout point de vue. Barbara Harel (ex-internationale française, NDLR) nous a dit que c’était quasiment identique aux jeux Olympiques. J’ai été très impressionné par la cérémonie d’ouverture dans un stade de 30 000 places. Mais, je suis déçu de ne pas avoir réussi ma compétition. En décrochant une médaille, je pouvais participer aux Mondiaux cadets en août à Kiev (Ukraine, NDLR). Dommage. »
- Quelles sont vos ambitions maintenant ?
« Je suis un sportif de haut niveau. Je me dois d’être ambitieux. Même si cela peut paraître prétentieux, je rêve de devenir champion Olympique, du Monde et d’Europe. Je veux être le numéro 1, comme a su le réaliser Teddy Riner (quintuple champion du Monde en titre, NDLR) ! »
Propos recueillis par David Birot
(septembre 2011)
En savoir plus :
Palmarès de Nicolas Pavlovski :
- Sélectionné en équipe de France cadets au FOJE 2011.
- 3e aux championnats France cadets 2011.
- 3e aux championnats de France UNSS 2011.