Niortaise depuis le milieu des années 1990, Nathalie Legardinier s'investit pour son quartier. Elle a intégré dès sa création l'association Vivre ensemble au Clou-Bouchet (Avec) et en est devenue la présidente. Maman de quatre enfants, cette habitante active est aussi la référente "petite enfance" au sein de la maison de quartier.
- Comment faites-vous bouger le Clou-Bouchet avec votre association ?
Nathalie Legardinier :« Notre association créée par un groupe d'habitants existe depuis 2008. Elle compte une trentaine d’adhérents qui souhaitent améliorer la qualité de vie au Clou-Bouchet.
A l’origine, nous avions trois projets : la création d’une aire de jeux pour les enfants, celle d’une laverie et la mise en place d'une garde d’enfants entre parents. Ces trois exemples reflète notre volonté de faciliter le quotidien des habitants. La première réalisation, l’aire de jeux de l’Ilot Le Verrier ouverte depuis fin 2009, en témoigne. Elle a vu le jour dans le cadre de l’Opération de renouvellement urbain avec le soutien de la CAF. Au final, c'est un bel aménagement qui tient compte des besoins des familles. Nous y avons travaillé point par point avec l'architecte.»
- Justement, pouvez-vous nous décrire cette aire de jeux ?
N.L. :« Je dois dire que nous en sommes fiers. L’aire de jeux se situe au cœur de l’Ilot Le Verrier. On y trouve un espace fermé pour les enfants âgés de 2 à 6 ans. Une structure de jeux, des balançoires et un bac à sable avec des écoutilles et des pelleteuses. Les 6-12 ans disposent d’une tyrolienne, d’une table de ping-pong et d’un terrain engazonné. A la demande des enfants, cinq balançoires compléteront bientôt cet aménagement. Nous avons aussi souhaité ajouter des tables de pique-nique, une fontaine, des poubelles de tri sélectif et des terrains de pétanque. Ce lieu de détente est ouvert à tous les Niortais.»
- Travaillez-vous déjà sur d’autres projets ?
N.L. :« Nous avons participé au carnaval labellisé Téciverdi le 2 février. Maintenant, nous étudions un projet de laverie solidaire, une structure qui, comme l’indique son nom, serait placé sous le signe de la mutualité.
La réflexion débute, plusieurs réunions de travail ont eu lieu. Une enquête des besoins est réalisée avec l'aide des lycéens de Saint-André. Nous allons nous déplacer à Angers voir comment fonctionne une telle entreprise. Un espace détente y sera peut-être intégré pour rendre ce lieu convivial. Mais rien n’est encore parfaitement défini, pas même son implantation qui peut se situer au Clou-Bouchet ou à la Tour-Chabot-Gavacherie.»
Propos recueillis par David Birot
(mars 2010)