Après "Ciel d'eau" le 28 mai, une partie des élèves d'Olivier Fautrat, professeur de guitare au Conservatoire danse et musique Auguste-Tolbecque, seront à nouveau sur les planches le samedi 5 juin pour « Les sens de l’arbre » au Patronage laïque à 18h30, puis à 20h30.
- En quoi consiste ce spectacle ?
On attend beaucoup de monde, puisque près de 90 jeunes artistes seront sur les planches pour ce spectacle. Plus exactement, il y aura 70 danseuses, 10 guitaristes et 6 saxophonistes, tous des élèves du Conservatoire danse et musique Auguste-Tolbecque âgés de 7 à 17 ans. Le spectacle est gratuit, deux cents personnes pourront assister à chacun des deux spectacles. L’arbre, en particulier pour les jeunes, dégage une forte symbolique, la plupart du temps féérique. Mais il fait surtout appel à nos cinq sens : le toucher, la vue et le goût avec les fruits bien évidemment…mais on peut également évoquer l’ouïe, notamment avec le bruit du vent dans les feuilles, et aussi l’odorat avec les parfums dégagés. L’objectif pour nous n’était donc pas forcément de raconter une histoire mais bel et bien d’évoquer l’influence de l’arbre sur nos sens.
- Que se passera t-il sur scène ?
Le public y découvrira un arbre sur roulettes réalisé par l’école d’arts plastiques, voisine du Conservatoire, autour duquel les danseuses viendront réaliser leur chorégraphie. Cette dernière évoquera les mutations de l’arbre au fil des saisons. Les professeurs du Conservatoire se sont occupés des arrangements et des adaptations, tout en faisant la part belle aux compositions. Et je dois dire que le résultat est très satisfaisant. Par exemple pour évoquer l’hiver, nous aurons des rythmes très lents, évoquant la neige. Puis viendra le printemps avec un changement de tempo et des rythmes plus enlevés. Il y aura également des passages d’improvisation. Il nous a fallu répéter dès le mois de janvier pour être au point.
- Quel est le profil des élèves participants ?
Ils sont moins expérimentés que ceux qui ont participé à « Ciel d’eau ». Pour beaucoup ce sera leur première vraie scène. Pour les musiciens, jouer avec des danseuses les obligent à se faire violence, à augmenter leur volume sonore et à lever les yeux de leur pupitre. Les danseuses devront quant à elles être à l’écoute. Tous vont pouvoir comprendre ce que représente la trame d’un spectacle, c’est un niveau au-dessus de leurs habituelles auditions. C’est un très bon exercice même si vous imaginez bien que l’excitation est à son comble. Je donne en tout cas rendez-vous à tous les Niortais au Patronage Laïque ce 5 juin pour les deux séances, à 18h30 et 20h30.
Propos recueillis par
Guillaume Cléon