Clou Bouchet:Nouvelles conditions de circulation
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Durant deux jours, des jeunes en service civique ont renseigné la population sur le nouveau plan de circulation, entré en vigueur jeudi 12 mars 2015 au Clou-Bouchet, à Niort.
En gilet orange, devant le bureau de poste du boulevard de l'Atlantique, Camille, 24 ans, et Manon, 18 ans, arrêtent les passants pour leur remettre des flyers et répondre aux questions. «La mise en service des couloirs de bus est un événement important. On a tenu à participer au bon déroulement de l'opération» soulignent-ils.
Camille et Manon sont ambassadeurs des transports en commun. Depuis le 1er février 2015, comme six autres jeunes, ils sont volontaires en service civique avec l'association Unis Cité, pour une durée de six mois. Leur mission principale, ils l’effectuent auprès des TAN, dans le cadre d'un partenariat avec la CAN, Communauté d'agglomération du Niortais. Ils guident les usagers dans l’utilisation du réseau (quelle ligne, quel arrêt, quelle correspondance...) et accompagnent dans leurs déplacements les personnes qui en font la demande. «Dans les bus, on essaie aussi de faire respecter les règles de civisme: ne pas mettre les pieds sur les sièges, par exemple» précise Camille.
Pour l'ouverture des couloirs de bus au Clou-Bouchet, ils étaient quatre sur place, aidés par des agents du service Transports et déplacements de la CAN, par des contrôleurs de la Semtan et par des policiers municipaux.
Les ambassadeurs des transports en commun interviennent également auprès d'autres partenaires, comme la communauté d’Emmaüs. Leur mission est alors très différente. «Nous passons une journée par semaine, à Prahecq, avec les compagnons. On fait du tri, on nettoie, on range et on met en rayon» détaille Manon. Un bac pro «Accompagnement, soins et services à la personne» en poche, la jeune femme a choisi le service civique dans le but d’acquérir de l’expérience et rencontrer des professionnels de tous horizons.
Camille partage les mêmes motivations. Après un BEP agricole, il a travaillé pour un constructeur de vérandas, a repris des études et envisage aujourd’hui de s’orienter vers la logistique et l’informatique. «C’est une bonne alternative pour reprendre pied dans la vie active et se faire des contacts».
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