Il n’y a qu’à voir l’ambiance qui règne à l’entraînement de course à pied au stade René Gaillard ce mardi soir pour comprendre que le Stade Niortais Triathlon n’est pas qu’un club sportif. C’est plutôt une grande famille, unie par une même passion. « Le triathlon est un sport complet qui est en train de se développer. On voit de plus en plus de jeunes et d’anciens sportifs en reconversion aussi. On peut dire qu’il existe un esprit triathlon autour de la solidarité et de la fraternité. Tout le monde se soutient, qu’il s’agisse des jeunes ou des adultes », explique Stéphanie Clisson, présidente du club. Avec plus de 200 licenciés et l’école qui prend de l’ampleur, l’engouement pour le triathlon ne se dément pas. « On peut commencer dès 6 ans. Nous attachons beaucoup d’importance à la qualité de la formation donc on ne veut pas prendre trop d’ampleur d’autant que la convivialité fait partie de nos valeurs », poursuit-elle.
Des conditions idéales
Le territoire se prête parfaitement à la pratique du triathlon. De là à dire que Niort est une ville de triathlètes il n’y a qu’un pas. « Nous avons la chance d’avoir un terrain de jeu très agréable pour les entraînements. Entre les bords de Sèvre, le Marais Poitevin, la proximité de l’océan et le bassin olympique de Pré-Leroy, nous avons tout sous la main, c’est une chance », constate Félix Cailleton, l’un des trois « héros » du club à avoir décroché sa qualification pour les championnats du monde Iron Man, aux Sables-d’Olonne (85) en juin dernier. Emmenée par Guillaume Belgy, 17 Iron Man à son actif et 6e lors de cet événement, l’équipe du Stade Niortais comptait 14 triathlètes au départ et à l’arrivée, un résultat remarquable, magnifié par le plaisir d’évoluer devant leurs proches.
De Niort à Hawaï en passant par Nice
Félix et Frédérique Gilbert participaient à leur premier Iron Man. « L’objectif était déjà de finir. Obtenir un billet pour les mondiaux c’était vraiment un plus », sourient les deux concernés. Le rendez-vous planétaire pour les hommes s’est tenu le 14 septembre à Nice avec à la clé une 3e place pour Guillaume Belgy. « D’habitude, je me prépare seul. Il y a eu une saveur particulière à le faire à deux », affirme le champion niortais. « Au-delà du championnat, je crois que j’ai pris plus de plaisir à croiser Guillaume et à l’encourager quand j’ai vu qu’il réalisait une grosse performance », confie, ému, Félix Cailleton qui a lui terminé dans le milieu de classement. Pour Frédérique Gilbert, le rendez-vous planétaire est pris le 11 octobre à Hawaï, une destination extraordinaire pour un événement qui l’est tout autant. Nul doute que tout le club soutiendra sa championne.
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