L'ultimate vous attend ! Vous pourrez découvrir ce sport d'équipe se jouant avec un frisbee dès la rentrée via l'Anios. C'est fun, athlétique et "bon esprit". Rencontre avec le président du Niort ultimate club, Sébastien Quinault.
Cet été, vous avez peut-être croisé ces disques de plastique coloré sur les plages. Mais le frisbee, organisé en équipe, est aussi un vrai sport, doté d'un vrai championnat. Né en 2005, le Niort ultimate club (Nuc) tente de séduire et d'attirer de nouveaux pratiquants. Pour la première fois, la discipline est accessible via l’Anios (Activités niortaises d'initiation et d'orientation sportives).
- Où en est le Niort ultimate club ?
Sébastien Quinault : "Aujourd’hui, le Niort ultimate club compte 25 licenciés, dont 15 membres actifs. C'est trop peu. En compétition on s'en sort honnêtement. Nous n’avons qu’une équipe, qui évolue en N3, soit le troisième niveau national. En 2012, le club était parvenu à se hisser en N2, en salle. Nous avons manqué l’accession de très peu cette saison."
- En semaine, où et quand pratiquez-vous ?
Sébastien Quinault : "Les entraînements ont lieu au stade de Sainte-Pezenne, rue des sports, le mercredi de 18h à 19h (avec l'Anios 10-15 ans) et le jeudi de 19h à 21h (avec les Anios 15-18 ans). Les matches de championnat n'ont pas lieu tous les week-ends."
- Pourquoi rejoindre l’Anios cette année ?
Sébastien Quinault : "Nous avons besoin de monde! Le manque d’effectif est notre point faible. Nous avons besoin de jeunes notamment. L’Anios va nous permettre de nous faire connaître des plus jeunes qui n’ont pas encore choisi leur sport de prédilection. Les plus grands sont aussi les bienvenus."
- Pourquoi choisir l'ultimate ?
Sébastien Quinault : "Notamment parce que c'est un vrai sport complet, technique et amusant. Aussi parce qu'il présente plein de petites particularités très spécifiques. C’est frais. L’absence de contact, la mixité et l’auto arbitrage sont des exemples."
- A Niort, vous avez une équipe mixte justement ?
Sébastien Quinault : "Notre équipe compte deux filles. Nous serions contents d’en accueillir d’autres. Nous aurions même les moyens de développer un projet uniquement féminin."
- Quel est le profil idéal d’un bon joueur d’ultimate ?
Sébastien Quinault : "Les férus d'athlétisme, capables de démarrages explosifs et d’endurance, sont des profils intéressants. Sinon, les handballeurs ou les basketteurs sont souvent naturellement attirés. Chez les footballeurs, l’absence de contact et l’auto arbitrage interrogent beaucoup."
- Les fans de bandes dessinées ont pu vous découvrir grâce au dessinateur vedette Guillaume Bouzard.
Sébastien Quinault : "Oui. L'auteur nous a dessiné un frisbee spécial avec son personnage Plageman. Il a très bien marché auprès du public. On sait que d’autres dessinateurs sont intéressés."
Propos recueillis
par Karl Duquesnoy
(26 août 2014)
Règles de base
L’ultimate se joue en équipe, à 7 contre 7. C’est un sport éminemment collectif qui repose sur le principe de passes. Une fois le frisbee en main, le joueur ne peut plus faire de pas. Il doit transmettre le disque à un partenaire démarqué jusqu’à ce que l’un d’entre eux accède à l’en-but adverse. Le temps de possession ne doit pas excéder 10 secondes. La possession change de camp, lorsque le disque tombe au sol, sort des limites du terrain ou est intercepté. Dès qu’un point est marqué, les deux équipes changent de côté.
La première équipe qui atteint 17 points (15 en N3) ou à l’issue de 100 minutes (60 en N3) remporte la partie.
Couvrir l'espace
En l’extérieur, l’aire de jeu fait 100 mètres de long sur 36 de large. (En indoor, la partie se déroule sur un terrain de handball). Les en-buts font 18 mètres de long. C’est dire s’il faut se démener pour, à quatorze, couvrir l’ensemble du terrain.
70 clubs en France
La Fédération flying disc France (FFDF) est agréée par le ministère Jeunesse et Sports depuis 2 ans. Elle compte 2500 à 3000 licenciés et 70 clubs. La Ligue Poitou Charentes a été créée fin 2013. Elle regroupe les trois clubs régionaux : Niort, Angoulême et l'île de Ré.
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