Annoncé il y a un an, le projet d'aménagements des abords du donjon a été en partie révisé, en raison des découvertes survenues lors des fouilles archéologiques l’été dernier. En effet, des restes de la courtine Sud et des fondations de la courtine Nord ont été exhumés. De plus, le piton rocheux sur lequel s’élève notre vénérable monument est devenu apparent.
En août dernier, la Direction régionale des affaires culturelles, rattachée au ministère de la culture, a émis le souhait de préserver et de mettre en valeur ces éléments. Elle a demandé à un architecte en chef des Monuments historiques, François Jeanneau, d’étudier la faisabilité de cet objectif.
Le périmètre de sa mission s’étend entre les deux courtines et du Donjon au trottoir. C’est cet expert qui préconisera les travaux à réaliser et l’aspect final de cette partie. Il assurera également la maîtrise d’œuvre de l’opération.
Hors de ce périmètre, la Ville achève ce mois-ci l’ensemble des travaux prévus. Tout autour de la forteresse, un tapis de ronces (Rubus Betty Hasburner) évoque d’anciennes douves, tandis que des buis ont été plantés au pied du mur de la Préfecture. L’escalier entre ce mur et le monument reçoit ses pavés. Sur la place, une passerelle en bois permet d’accéder aux salles basses.
(Le 14 mai 2013)