Solange Clerc est directrice de l’école élémentaire Jean-Mermoz à Souché. Une partie de ses élèves a travaillé sur le thème de l'arbre à travers des textes d'auteurs. Vendredi 28 mai de 18h à 20h, les enfants en feront une lecture publique, ils présenteront également des textes de leur composition ainsi que des créations plastiques.
- Comment est né l’Arbre à histoires ?
Cette année, nous souhaitions sensibiliser nos élèves aux questions de l’environnement et du développement durable. Avec l’aide de l’académie, Jacqueline Martel, Valérie Thin et moi, les trois institutrices en charge des CE2, CM1 et CM2, avons donc décidé de mettre en place toute une action autour du thème de l’arbre.
C’est alors que Philippe Guillemoteau, qui s’occupe de la culture au conseil de quartier nous sollicite pour savoir si nous souhaiterions participer au festival lancé par la municipalité : Téciverdi. Un festival sur le thème de …l’arbre. Cela collait parfaitement avec notre projet, c’était un signe. A l’origine on aurait aimé, le faire à l’école élémentaire, autour de l’arbre de la liberté planté il y a dix ans. Mais pour des raisons de sécurité, nous « délocalisons « la manifestation à l’école maternelle.
- Et le déroulé de la manifestation ?
Trois classes participent. Les deux classes de CM, soit 50 élèves, ont étudié toute l’année des textes autour du thème de l’arbre, et ont également écrit des poésies. Le 28 mai, ces élèves vont proposer au public deux lectures d’une demi-heure. A « l’entracte », les élèves de CE2 viendront présenter leurs sculptures réalisées avec des matériaux de récupération avec l’aide d’une plasticienne. Il y aura aussi bien évidemment de quoi partager le verre de l’amitié. On attend bien sûr les parents, mais aussi tous les habitants du quartier et les Niortais.
- Comment les élèves se sont-ils préparés ?
Il nous a d’abord fallu faire des césures dans le texte. Tous n’ont pas le même niveau de lecture et de diction, mais justement, c’est un bon exercice. La préparation a été très importante, nous y consacrions une matinée par semaine. Nous sommes également partis en classe verte près de Montmorillon, ou nous avons rencontré un comédien. Enfin un conteur est venu les voir à l’école. Notre objectif c’est que cela « coule », pour ne pas faire décrocher les spectateurs. Il faut qu’ils réussissent à faire passer une émotion sans en faire trop. Nous voulons faire rentrer le public dans le monde féérique de l’arbre. Une chose est sûre, plus l’instant approche, plus on sent l’excitation grandir chez eux.
Propos recueillis par
Guillaume Cléon