L’Acclameur fête son premier anniversaire jusqu’au 14 octobre. Après douze mois de spectacles, le chemin parcouru se mesure aussi sur le terrain sportif. Zoomons sur la Verticale et les tatamis.
La clameur n’a plus cessé d’enfler depuis cette date inaugurale du 5 octobre 2012. Les rires, les accords à cris, les majestueux entrechats et les discours fleuves ont déferlé sur la Ville. Cet anniversaire est fêté en ce moment même, via un jeu concours, dont vous trouverez toutes les explications et les cadeaux ici, sur le site de la grande salle de spectacles.
Mais L’Acclameur est aussi un haut lieu de pratiques sportives.
Adrien tient la corde
Adrien Tapon, 25 ans, vient de débarquer en tant que technicien escalade. Il se situe comme l’un des quarante meilleurs nationaux dans sa discipline. Il a même atteint le stade des demi-finales lors du championnat organisé «à domicile » en mai dernier. C’est l’un des tops régionaux. Avec lui, L’Acclameur s’est donc doté d’un formateur du niveau de son exceptionnelle infrastructure.
Adrien est titulaire d’une licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), obtenu à Poitiers « où la culture de l’escalade est très installée. Notamment parce qu’il y a beaucoup de sites naturels dans les environs », explique-t-il. L’objectif serait de créer une dynamique comparable à Niort. « A moyen terme, on pourrait envisager de passer du sport bien-être à la compétition, en montant une équipe L'Acclameur. »
Les CM1 face au mur
La Verticale de L’Acclameur, c’est le nom de la SAE Structure artificielle d’escalade, reçoit des grimpeurs de tout âge et de tous niveaux.
« Nous accueillons douze écoles primaires, qui ont intégré la discipline dans leur programme selon des cycles de six semaines », présente Jérôme Baudouin, responsable des activités sportives du site, lui aussi fraichement arrivé.
Ce jour-là, une petite trentaine de CM1 de l’école Ferdinand-Buisson, suivaient leur 4e séance de l’année. Pendant qu’un groupe se saisissait des prises, sous le contrôle d’Adrien, d’autres se perfectionnaient dans l’indispensable préparation : baudrier, mousqueton, nœuds divers… « Une discipline qui leur apporte des repères sur le plan vertical et qui développe par ailleurs des notions de solidarité et de confiance en eux et dans le groupe », expliquait l’instituteur.
On vient de loin
La Verticale est aussi devenue les terrains de jeu pour de nombreuses structures : les centres de loisirs de la commune et des environs. Les assos de grimpeurs qui peuvent venir de loin, de la région voire au-delà, pour tâter du plus grand mur indoor de France. Les entreprises qui se mettent au Team building : pratique de plus en plus prisée par les managers pour souder leurs équipes.
Et puis il y a les pratiquants individuels. Ceux qui veulent s’essayer via un module découverte. Les aguerris qui s’offrent une petite grimpette pour ne pas perdre la main. Ils peuvent aussi s’abonner… Bref, toutes les infos sont sur le site www.lacclameur.net.
Le dojo, temple de la bagarre
Outre le mur, il y a aussi un dojo et un gymnase. Les associations de sports de combats notamment l’ont bien intégré. A ce jour, six clubs se partagent les tatamis selon un planning serré : judo, karaté, deux de taekwondo, lutte krav maga. Quant aux escrimeurs du cercle Du Guesclin, ils évoluent désormais sur des pistes quasi-royales.
« Un potentiel de 900 personnes sont accueillies dans nos locaux chaque semaine », se félicite le directeur Nicolas Fredon.
(Le 8 octobre 2013)