Le personnel de la communauté d’agglomération va progressivement se regrouper sur le nouveau site de la rue des Equarts.
Depuis le 2 avril, le nouveau bâtiment de la communauté d’agglomération a pris vie. Disséminés en divers lieux de la ville, - la pépinière d’entreprises à Noron, un immeuble rue du musée, le siège actuel de la CAN rue Blaise Pascal, des locaux au Clou Bouchet ce qui représente un ensemble de 80 personnes qui vont progressivement rejoindre leurs collègues.
D’ici le début de l’année prochaine, les 180 membres du personnel de la Can seront rassemblés sur le site de la rue des Equarts. « Pour continuer à recevoir le public dans les meilleures conditions, nous intégrons les services progressivement. Le travail n’est pas interrompu », expliquent Jean-Michel Deruere, directeur du service Patrimoine logistique énergies de l’institution et Gérard Gibault, vice-président en charge du patrimoine.
La situation sera provisoire pendant une petite année encore, mais elle sera « transparente » pour les usagers. Le parvis, la configuration de l’espace d’accueil, la disposition réfléchie des services et une signalétique ad hoc permettront à chacun de s’y retrouver.
Doublement de la surface
Les finances, les gens du voyage, l’assainissement, les transports, la régie des déchets ménagers, les marchés, les sports, l’étude et conduite d’opérations, patrimoine logistique énergies, l’informatique, ces services étaient déjà installés dans l’ancien groupe scolaire Marcel-Pagnol depuis 2005, sur 2000 mètres carrés. La construction neuve de bâtiments ainsi que la rénovation des existants, permettent de doubler la surface des bureaux. La pépinière d’entreprises, la direction des ressources humaines, la cohésion sociale, les services implantés sur le siège social actuel rue Blaise-Pascal, dont la direction générale, le service communication et l’administartion générale seront les derniers à rejoindre le nouveau navire communautaire, une fois les travaux définitivement achevés.
Energétiquement exemplaire
La Can aura consenti un budget de 5 millions d’euros à son nouveau siège. Lancé en 2008, le concours de la maîtrise d’œuvre intégrait des conditions drastiques sur le plan environnemental. Le 140 rue des Equarts se veut exemplaire en la matière. « Le bâtiment basse consommation affiche un bilan énergétique de zéro. Cela ne signifie pas qu’il ne consomme pas de ressources, mais qu’il est à même de les compenser », assure Jean-Michel Deruere.
La construction est d’abord parfaitement isolée : laine de bois et bardage en frêne posés à l’extérieur. La ventilation des locaux est naturelle, grâce à un système de circulation de l’air entre les édicules du toit et les ouvrants pilotés par des sondes de température. Des panneaux photovoltaïques, dont la production d’électricité sera revendue à EDF, compenseront les consommations imprescriptibles. Le chauffage est assuré par un système de congénération, depuis la chaufferie gaz distribuée par un réseau de chaleur sur divers immeubles du Clou-Bouchet.
Lumineux, aérés, les paliers desservent l’alignement des bureaux situés le long des fenêtres, comme des coursives les cabines d’un paquebot. Agréable à fréquenter, moderne, vaste, le nouveau siège communautaire s’impose, mais sans ostentation.