eau-assainissement:L'eau potable sous haute surveillance
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Palette végétale modifiée, arrosages parcimonieux et nocturnes, récupération d’eau, le service Espaces verts et naturels s’adapte à la pénurie récurrente de l’eau.
C’est un fait ! Le climat change et l’eau se fait de plus en plus rare. Conséquence, le changement des habitudes est plus que jamais de rigueur. La Ville n’a pas attendu les arrêtés de restrictions pour prendre des mesures de bon sens et, en cela, le service Espaces verts et naturels a dû reconsidérer certaines de ses pratiques. « Depuis qu’on n’arrose plus les pelouses, notre consommation est devenue très limitée. Presque anecdotique », explique Katia Hammoutène, chef du service Espaces verts et naturels. L’arrosage automatique nocturne des massifs et des jardinières a été généralisé, restreint à deux par semaine et tous les massifs floraux sont paillés pour réduire l’évaporation. Enfin, la palette végétale des massifs a été modifiée, banissant les plantes trop gourmandes en eau.
Même raisonnable et raisonné, l’arrosage demeurant nécessaire, la Ville exploite désormais tout le potentiel du bassin de rétention de 1 000 m3 du Centre horticole. Ici sont stockées les eaux de récupération des fontaines vidées pour maintenance, de la patinoire, du bassin du crématorium et des eaux de pluie captées sur les toitures des locaux des équipes de jardiniers de Souché et de St Florent. « On aura aussi la possibilité de récupérer l’eau de la piscine extérieure du Pré-Leroy », explique Fabrice Hurbourg, responsable Espaces verts, qui précise : « La totalité de ce qu’on peut récupérer peut couvrir l’intégralité de nos besoins d’arrosages, sans puiser dans la ressource d’eau potable ».
(22 mai 2012)
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