La 3e édition de Japaniort investira la rue Victor Hugo, samedi 12 mai avec un programme grand écart entre Japon traditionnel et moderne.
En seulement deux éditions, Japaniort a su s’imposer comme un événement attendu dans la cité niortaise. Sur une journée, l’association Hors Cadre, en partenariat avec la Ville de Niort, présente un concentré dynamisé de la culture niponne.
Sandrine Gandreuil, secrétaire de l’association Hors Cadre explique : « Nous souhaitons que pendant une journée les gens soient totalement immergés dans la culture japonaise ». Une immersion facilitée cette année par le choix d’un lieu unique, la rue Victor Hugo. De la cérémonie du thé aux jeux vidéo, de l’art de vêtir un kimono au cosplay (lire encadré), de l’initiation à la calligraphie à l’apprentissage du dessin manga, le meilleur du Japon moderne et traditionnel sera au 3e Japaniort.
Notons l’accent mis sur la musique avec la venue de joueurs de taiko (gros tambours) du lycée japonais Kônan de Saint-Cyr-sur-Loire. « Nous aurons également un joueur de shamisen, une sorte de guitare à trois cordes qui accompagne les cérémonies officielles comme la danse des geishas, la cérémonie du thé… » L’indispensable karaoké sera au rendez-vous, de même que les démonstrations d’arts martiaux (kendo, aïkido…), les massages shiatsu et amma, les démonstrations de furoshiki (pliage des tissus), d’ikebana (art floral), d’origami (pliage papier). Et même des cours de japonais.
A ces animations renvoyant à un Japon traditionnel, seront associées celles de la pop-culture niponne qui, dans les années 80, a su séduire les ados français. Aujourd’hui adultes, ils n’en sont pas moins restés fans de jeux vidéo, de mangas, de cosplay, etc. C’est ce qui fait le caractère familial de Japaniort, qui attire aussi bien les tout jeunes que leurs parents, voire les grands-parents.
Japaniort recevra cette année encore de célèbres invités : Patrick Sobral, auteur des BD Les légendaires et La belle et la bête inspirées de l’univers manga et Jean-Philippe Pogut, auteur de L5 et Mahona, qui dédicaceront leurs albums et répondront aux questions de leurs fans. Quant au Dr. Lakav, journaliste-historien du jeux vidéo, il démontrera que, bien qu’obsolètes, les consoles et les jeux des années 80 et 90, suscitent toujours l’intérêt des puristes.
Japaniort 2012 ne propose pas d’actions directement liées au drame de Fukushima, comme fut l’opération “1000 grues“ l’an passé. En revanche, en mars et avril, l’association Hors cadres a organisé des ateliers de dessins, d’origami associés à des cours de japonais dans les collèges de la ville. « Ces ateliers avaient pour thème la catastrophe de Fukushima. Il s’agissait d’apprendre aux élèves ce qui se passe encore au Japon, de concevoir et envoyer des messages de soutien sous diverses formes. » Les travaux réalisés seront exposés sur le festival.
(11 avril 202)