:Des entreprises et des secteurs d’activités au top

Le cru 2013  du « Top des entreprises », le supplément économique de la Nouvelle République, est sorti jeudi 12 décembre. L’occasion d’un point sur la santé des secteurs d’activités et des entreprises des Deux-Sèvres.   
 
C’est devenu, au fil des ans et des éditions, le baromètre de l’activité économique du département. Le supplément annuel « Top des entreprises » réalisé par La Nouvelle République met le zoom sur ces acteurs qui contribuent à la croissance du département. Il vient démontrer que, malgré la crise, de belles pages de croissance continuent à se tourner dans les Deux-Sèvres.
C’est un gros chantier pour lequel tous les journalistes de la NR sont mobilisés. Le résultat est un condensé d’informations économiques de 48 pages, un outil qui fait aujourd’hui référence.  « Quand on va dans les entreprises, le « Top » n’est jamais très loin, dans un tiroir, sur une étagère, explique Jean Rouziès,directeur départemental adjoint de la Nouvelle République. Ils aiment savoir ce que font leurs concurrents, leurs résultats, se positionner par rapport aux autres. »

Le centre hospitalier, plus gros employeur du département
Chiffres clés et reportages à l’appui, le « Top des entreprises » met le zoom sur neuf grands secteurs, dont cinq donnent lieu à un classement des cent meilleures entreprises du département : Emploi, Industrie, commerce, services, BTP et agroalimentaire.

Pour l’emploi, c’est le nombre de salariés qui prime, et l’on constate que c’est le centre hospitalier de Niort qui demeure, d’une année sur l’autre, le plus gros employeur du 79 avec plus de 3 200 salariés. Pour les quatre autres secteurs, le classement est basé sur le chiffre d’affaires et indique le résultat net de chaque entreprise. En 2012, le podium était composé de Séolis, Heuliez bus et Poujoulat. Qu’en sera-t-il cette année ? La réponse dans l’édition 2013 du Top tout juste sorti.

Des pépites à découvrir
Le supplément de la Nouvelle République invite aussi à découvrir des entreprises deux-sévriennes qui excellent dans leur secteur, mais qui sont peu connues dans leur territoire. Et chaque année, l’équipe du Top et ses partenaires (Chambres consulaires, CAN, Conseil général, Medef, BTP…) dénichent de nouvelles pépites. « L’an dernier, on a rencontré l’entreprise Wesco, à Cerizay, leader européen de l’équipement et du mobilier pour crèches, écoles maternelles et toutes structures qui accueillent de jeunes enfants. Elle livre dans le monde entier. Wesco est connue dans le bocage, car elle emploie 260 salariés, mais guère au-delà. Il y a dans ce département une pudeur à ne pas faire parler de soi. Il faut toujours pousser les portes et alors on découvre des choses merveilleuses. »

Ici, on créé, on innove, on investit, on s’adapte
La force de frappe du département reste l’agro-alimentaire, la filière la plus puissante qui repose principalement sur la transformation des viandes et les produits laitiers.
« Paradoxalement, l’industrie se révèle assez dynamique, en dehors de Niort qui demeure très tertiaire. Il y a encore plein d’entreprises qui innovent et qui investissent. »

Les services, qui brillent par leur diversité, ont eux aussi le vent en poupe. « Il n’y a pas plus hétérogène que ce secteur qui va du sanitaire, au transport en passant par l’informatique. » L’édition 2013 du « Top des entreprises » pointe la bonne santé des SS2I (sociétés de services en ingénierie informatique), qui recrutent énormément, mais peinent à trouver leurs personnels. « La complication pour elles, c’est de faire venir les gens à Niort. C’est tout l’enjeu des SS2I qui doivent aussi « vendre » le territoire dans les salons nationaux et internationaux. Pourtant, chaque année, plusieurs centaines d’emplois sont mis sur le marché », déplore Jean Rouziès.

Vente directe et circuits courts
Le commerce, quant à lui, souffre un peu plus chaque année. « Mais d’autres formes de commerces s’adaptent et se développent comme le e-commerce ou le circuit court, une tendance très dynamique. Le niortais est assez pilote dans ce domaine, à l’image du regroupement de producteurs « Plaisirs fermiers » qui connait un très beau succès avec ses deux points de vente, envisage d’en ouvrir un troisième et de créer une franchise. »
La vente directe à la ferme se glisse elle aussi dans cette tendance. « Elle répond à la volonté des consommateurs de manger plus sain et d’établir un contact direct et privilégié avec le producteur. »
Le BTP est lui aussi en difficulté, mais certaines entreprises tirent leur épingle du jeu, notamment celles qui ont décroché des marchés importants comme la LGV ou Center Park.
Dans le « Top des entreprises des Deux-Sèvres 2013 », vous découvrirez que dans notre département, on sait créer, innover, investir, s’adapter. Et qu'à ce titre, nous n'avons rien à envier aux autres territoires...

• Pour accéder au site des Top de l'entreprise, cliquez ici.

 (Le 9 décembre 2013)