:Découvertes culinaires aux centres de loisirs

Que faire pendant les vacances estivales quand on a entre 11 et 14 ans ? Pourquoi ne pas découvrir l’art culinaire ? C'est possible pour la première fois cet été en participant à un stage des centres de loisirs de la Ville. Les deux semaines encadrées par des chefs des restaurants scolaires ont remporté un vif succès.

Charlotte sur la tête, tablier blanc serré autour de la taille, Léo, 11 ans, évolue en toute sérénité au sein du restaurant scolaire de l’école Jean-Macé. « Je voulais participer à un stage culinaire. Mon papy était cuisinier et mon papa avait un restaurant. J’ai envie d’apprendre à cuisiner » s’enthousiasme-t-il.
Benoît Pérochon, Sébastien Tenain et Didier Delage, tous trois chefs des restaurants scolaire de la Ville prennent un évident plaisir à dispenser leurs savoirs dans un contexte totalement nouveau.
Pour les centres de loisirs, ils ont proposé deux semaines d’initiation culinaire aux enfants, âgés de 11 à 14 ans cet été. Lors de ces deux stages, du 18 au 22 juillet, puis du 25 au 29 juillet, un groupe de huit enfants a pu être accueilli dans les locaux du restaurant scolaire Jean-Macé.

Les chefs ont concocté un menu varié et complet pour les apprentis cuisiniers. « Nous avons souhaité transmettre aux enfants les bases des préparations de plat, mais aussi les règles d’hygiène en cuisine. Nous leur avons aussi appris les groupes alimentaires pour qu’ils puissent élaborer des menus équilibrés » poursuit Benoît Pérochon.
« L'école Jean-Macé située à proximité du marché nous a permis de choisir avec les enfants les produits nécessaires à la préparation de leurs plats » indique Sébastien Tenain. Un choix qui a ravi les enfants. « J’ai adoré me rendre au marché. C’est intéressant de choisir des produits frais, de les cuisiner ensuite et aussi de déguster nos petits plats. Car nous nous sommes régalés cette semaine » lance Charline, 13 ans. Une opportunité qui a aussi plu aux chefs. « Il est toujours intéressant de travailler des produits de grande qualité. C’est un luxe » sourit Benoît Pérochon.

Si les menus de la première journée de stage furent proposés par les chefs, les apprentis maîtres-queux furent mis à contribution en fin de semaine. « Les enfants ont concocté les menus du mercredi et proposé leurs idées pour le grand buffet final, sucré-salé, auquel sont conviés les parents ».
Les stages furent un plaisir partagé par les enfants et les chefs. « Je suis prêt à revenir » glisse Léo en souriant, impatient de tester chez lui les recettes élaborées lors du stage et compilées dans un livret remis aux participants.

 David Birot
(Juillet 2011)