Les nouveaux outils de communication posent des problèmes de compréhension entre parents et adolescents. Une soirée-débat organisée par la Ville et la Mutualité va nous aider à y voir plus clair.
Vous souvenez-vous d’eXistenZ ? Ce film fantastique, qui décrivait un monde, dans lequel les consoles de jeux des gamers seraient directement reliées à leur système nerveux via des bioports et des ombicables. Ce qui permettrait - oh bonheur suprême ! - aux adeptes d’être totalement intégrés à l’univers de leurs jeux électroniques. Cette allégorie de David Cronenberg semble à peine exagérée quand on observe le comportement de certains adolescents, accaparés par leurs divers écrans.
Faut-il s’en inquiéter ? Comment comprendre ce qu’ils font ? Ce sera le thème de la conférence-débat du 24 novembre, organisée sous le Dôme de Noron par de multiples partenaires, dont la Mutualité des Deux-Sèvres et la Ville de Niort.
"L’objectif est d’abord de rassurer. Les parents sont un peu dépassés par les pratiques de leurs enfants. Il faut commencer par dédramatiser la question, pour créer des ponts entre les générations, explique Virginie Billaudeau de la Mutualité des Deux-Sèvres. Les nouveaux outils de communication ont tendance à perturber l’autorité des adultes, du fait de leur relative méconnaissance."
Les atouts des outils numériques
Qu’on s’entende bien : Le sujet ne sera donc pas de saisir la question par son versant inquiétant, les dangers des réseaux sociaux, l’addiction aux jeux... "Même si nous aborderons probablement ces aspects négatifs, nous voulons surtout parler des atouts des outils numériques pour la vie de nos enfants et comment ils pourraient intégrer positivement notre quotidien, ajoute Chantal Hérin du service Vie associative de la Ville.
Le psychologue Michael Stora s’adressera à l’assemblée de façon interactive et la Compagnie Aline, coutumière du fait, interviendra pour théâtraliser le propos. A la fin de la conférence, un questionnaire sera remis à l’assistance afin de poursuivre la réflexion par groupe, dans les maisons de quartiers et les collèges.
(Novembre 2011)