Le Camji fait sa rentrée musicale avec deux nouveautés. Une chorale rock et la projection trimestrielle d’un film musical. Revue des événements à ne pas manquer ce premier trimestre.
Jusqu’à présent vous veniez au Camji pour écouter et voir, eh bien chantez maintenant. La structure conventionnée musiques actuelles lance sa chorale rock. Elle se réunira et répétera un mardi sur deux, de 18 à 20 h et sera ouverte à tous ceux qui, de 15 et 68 ans, souhaitent ne plus chanter que sous la douche, mais faire entendre leur voix au sein d’un groupe, sur des morceaux du moment. Il n’est pas nécessaire de maîtriser le solfège, pas plus que d’avoir une expérience dans le chant. Premier rendez-vous : mardi 17 septembre, à 18h, dans la salle de concert. L’inscription ne coûte que le prix de l’adhésion annuelle au Camji, soit 10 €. Attention, le nombre de places est limité !
Pour l’autre nouveauté, le Camji fait son cinoche, en programmant la projection trimestrielle d’un film musical. Première soirée ciné, mardi 1er octobre, à 21 h, avec I feel good, un documentaire qui retrace la tournée de la chorale Young at Heart dont la moyenne d’âge avoisine les 80 ans, avec un répertoire qui zigzague de James Brown à Coldplay, de Radiohead aux Clash. Un clin d’œil évident à la chorale rock maison.
Le ton de l’éclectisme
Le Camji attaque sa saison de concerts dès le jeudi 19 septembre, avec la soirée « We want you », qui marque les retrouvailles avec son public. A 19 h, l’espace bar prêtera ses murs à un café-concert gratuit de Benjamin Nérot alias The Healthy boy qui impose sa dark folk intimiste à la manière d’un Tom Waits français.
Suivront deux soirées en partenariat avec le festival En Vie Urbaine, avec le rap de l’Asocial Club (samedi 21 sept. à 20 h) et le hip hop de Planet Asia (samedi 28 sept, à 20 h). La première partie de cette dernière soirée sera assurée par Tactical, La Sanction et RG-42, les trois gagnants du tremplin rap En Vie Urbaine du 29 juin.
Le ton de l’éclectisme est donné. La chanteuse canadienne d’origine haïtienne, Melissa Laveaux, qui mélange rock, blues, folk, soul, sera sur scène samedi 5 octobre, accompagnée par le trio Jazz Bastards. Delbi (pop folk) assurera la première partie.
Les soirées "Le mix du boss" reviennent jeudi 17 octobre. Julien Rohel, dirigeant du label Clapping Music expliquera ses choix artistiques, partagera des extraits de son catalogue et ses coups de cœurs. Le lendemain, trois de ses poulains seront sur scène : Egyptology (électro pop), Orval Carlos Sibelius (électro pop) et Ramona Cordova (indie).
Le mois s’achèvera avec le rock stoner de Fest of the end. En résidence du 28 au 30, le groupe donnera un concert gratuit mercredi 30 à l’issue duquel les fans pourront échanger avec ces routards du rock fort.
Des concerts… et tout le reste
En novembre, Manu Masko vient nous présenter un de ses copains américains. Mixeur et producteur new-yorkais, Ariel Borujow travaille avec les plus grands (Black eyed peas, Madonna, Puff Daddy…) Le pote à Manu sera au Camji samedi 16 novembre pour une masterclass dédiée au mixage et à la production. De 14 h à 17 h, il dévoilera les ficelles du métier et expliquera le son américain à des artistes et groupes niortais qui auront préalablement enregistré des titres.
A 21 h, Manu Masko donnera son spectacle Don’t forget my breakfast au son délicieusement rétro électro groovy.
A ne pas manquer : la soirée dub du 23 novembre avec Weeding Dub, Ackboo et Zinx Selector, la pop de The Popopopops, Hello Bye Bye et My secretary, le 30 novembre et le nouveau fado de Madragoa, le 5 décembre.
Mercredi 11 décembre, le Camji décentralise sa scène au CAC pour accueillir Claire Diterzi, en partenariat avec le Moulin du Roc. Un concert qui marque l’éclectisme revendiqué de la programmation du Camji.
Si l’éclectisme de la programmation est toujours de rigueur, le Camji conserve tous les ingrédients qui ont fait le succès de ses saisons passées : les résidences et l’accompagnement d’artistes, la diffusion en streaming sur son website de certains concerts, le Zik dating (jeudi 28 novembre), les concerts à la maison d’arrêt en partenariat avec le SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation).
(Le 6 septembre 2013)
