Deux événements vont mettre le monde du rugby niortais en ébullition ce dimanche 6 mai : les play-offs de la fédérale 2 et les finales du comité régional.
Ce mois-ci, Niort sera rose de plaisir. Rose aussi comme Toulouse, la capitale du rugby en France. Rose surtout comme le mélange du rouge et du blanc, les couleurs du club emblématique de l’ovalie locale : le Stade niortais. Trois événements d’envergure vont se succéder à Espinassou.
D’abord, nos Stadistes participeront aux phases finales de la Fédérale 2. L’enjeu ? Une accession en Fédérale 1, l’équivalent de la 3e division nationale. Début des hostilités le 29 avril (victoire 18-13 à Maisons-Laffitte) et retour le 6 mai. Ensuite, ce même dimanche, le club voisin du Cran (Club rugby athlétique niortais) organise, pour la première fois à Niort, les finales du Comité régional de rugby.L’événement devrait attirer plus de 2 000 spectateurs des quatre coins du Poitou-Charentes.
Enfin, le 27 mai, 800 rugbymen en herbe du Grand Ouest se réuniront pour le 6e challenge Drop.
Le stade revit
Au Stade niortais, les heures sombres des crises financières et sportives ont laissé place à une belle saison, réussie tant au niveau sportif que du point de vue de l’ambiance. "À ce niveau là, il faut surtout prendre du plaisir, voilà le premier critère de réussite." C’est Rémi Lescalmel qui parle. Une sommité du rugby, qui a notamment fait les beaux jours du Stade Rochelais pendant 13 ans : sur le pré comme sur le banc. Recruté en juin dernier, le message de ce solide gaillard, au large sourire belmondesque est manifestement bien passé auprès de son jeune groupe, profondément remanié. "Notre objectif était le maintien, la stabilisation en Fédérale 2, explique-t-il. Mais comme l’appétit vient en mangeant, nous essaierons d’aller le plus loin possible en play-offs."
Le renouveau du Stade avait déjà été entrepris dans les hautes sphères de l’organigramme à l’été 2010. "Il nous a fallu un an pour apprendre", témoigne Jacques Gattepaille, nouveau secrétaire général.
L’élan du club s’appuie aussi sur son école de rugby. "C’est un sport formateur, qui inculque des valeurs : solidarité, intégration, tout le monde à sa place", souligne Rémi Lescalmel. Le Stade niortais partage cette dimension éducative avec son "petit frère" du Cran. Si ce dernier dispose de ses propres infrastructures, au stade Grand-Croix, ses sept éducateurs travaillent avec ceux du Stade. Les relations entre les deux structures, jadis tendues, se sont largement apaisées. D’ailleurs le 6 mai, les finales du Comité régional, organisées par le Cran, auront bien lieu à Espinassou. "De la division d’honneur à la 4e série, nous assisterons à huit finales du rugby régional ce jour-là, explique Dominique Saboureau, président du Cran. Une grande fête même si notre équipe fanion, en 1er série, n’en fera pas partie".
Guide des play-offs
A l’issue de la phase championnat de Fédérale 2, les 4 premiers de chacune des 8 poules s’affrontent en phases finales (ou play-offs). Les 16e et les 8e de finales se jouent en aller-retour (le mieux classé reçoit en second). Les ¼ se disputent en un match, sur terrain neutre (les équipes qui les atteignent montent en Fédérale 1).
Le challenge Drop : 27 mai
Pour la 6e année, Jean-Philippe Digout prend en main l’organisation du challenge Drop, grande fête de la formation rugbystique. « Le challenge est divisé en trois catégories d’âge : les moins de 11, moins de 9 et moins de 7 ans ». On attend 800 jeunes de toute la région et au-delà. L’arbitrage sera assuré par de jeunes du Stade niortais et du Cran.
En savoir +sur la journée du 6 mai 2012
(Le 2 mai 2012)