Elles nous reviennent cette semaine, comme la promesse des beaux jours. Les Nouvelles Scènes imprègnent la ville et lui donnent ce petit air jovial, pour qui aime les surprises.
La rencontre peu formelle a lieu à l’Arrosoir. À partir de cette semaine, le bar de la rue Brisson devient la « maison du festival ». Ici, du 17 au 21 mars, on trouvera les infos indispensables, la billetterie, des musiciens errants... Et c’est là que le coup d’envoi grand public sera donné, le mercredi 18 mars, avec la traditionnelle Welcome party. Au programme, une MP3 battle, entendez par là une compétition de DJ, ouverte à tous, qui se juge à l’applaudimètre.
Intérêt régional
Christelle Chassagne, qui vit ses premières Nouvelles Scènes au poste d’adjointe à la culture, assure « la pérennité de l’engagement de la Ville aux côtés d’un événement qui nous est cher ». Estampillé « festival d’intérêt régional », l’événement musical niortais figure en bonne place, aux côtés d’illustres grands frères, comme les Francofolies de La Rochelle pour n’en citer qu’un. Les institutions ont adoubé la manifestation, qui n’en garde pas moins sa fraîcheur.
Concert en milieu aqueux
Le coup le plus étonnant de cette édition est sans aucun doute ce concert programmé au centre aquatique des Fraignes à Chauray. Ce qui fait dire à Jacques Humbert du Loup Blanc, partenaire historique du festival : « Pour la première fois, je vais dire « je ne peux pas, j’ai piscine » et ce sera vrai ». Ils ont donc pris Serge Gainsbourg et Isabelle Adjani aux mots, reprenant à leur compte les paroles du Pull marine : « J’ai touché le fond de la piscine… » Le vendredi 20 mars à 19h, Pavane s’installera donc en bord de bassin, pour un public aquatique. Des scènes émergentes pour des spectateurs immergés. « Ce sera un moment ludique, pour le moins inhabituel, commente Sébastien Chevrier, directeur artistique du festival. Il souligne notre envie d’aller vers le public. Il faut voir la piscine comme un outil de communication et de démocratisation ».
Mise en perspective rock n’ roll
Au sec cette fois, mais peut-être tout aussi décalée, la conférence sur les musiques hors-normes, assurée par Christophe Brault, à la médiathèque le samedi 21 mars à 17h. L’ancien disquaire, enseignant à la fac de Rennes est un sacré personnage : « Ces interventions sont proches du one-man-show », présente Olivier de Freitas, coordinateur culturel, ravi de pouvoir inscrire « cette mise en perspectives », dans la programmation festivalière.
L'idée de germination
Le Moulin du Roc offrira une scène centrale et fédératrice, grâce à la salle de cinéma Philippe-Avron, rebaptisée Le Club pour l’occasion. Les nuits s’y étireront jusqu’au petit matin, quatre concerts vendredi et samedi. Deux spectacles dans l’esprit du festival seront donnés dans la grande salle : Germinal d’abord, mercredi 18 mars à 20h30, « ne cherchez pas Zola, mais plutôt l’idée de germination, d’émergence », relie Paul-Jacques Hulot, le directeur de la scène nationale. Puis samedi 21 mars, à 16h, ce sera Animal Fyesta, pour les enfants, une fête participative comme ils les adorent.
Et le Camji sera tout naturellement impliqué. La soirée du jeudi, Carte blanche à Samba de la Muerte suivi du survitaminé Rich Aucoin, s’y déroulera et risque de laisser des traces avant un week-end endiablé.
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