:Au Camji

Le Camji débutera la saison sous le sceau de la « musique participative » et de l’ouverture sensorielle. La petite salle ne cesse de chercher à innover. Voici quelques dates à retenir, pour une première partie de saison bien fournie.

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Le Camji débutera la saison sous le sceau de la « musique participative » et de l’ouverture sensorielle. La petite salle ne cesse de chercher à innover. Voici quelques dates à retenir, pour une première partie de saison bien fournie. 

Les Spéciales

Outre quelques pointures du hip hop, comme la petite bombe néo-zélandaise Lad16, ou les champions de France de beatbox Nocifs sound system, le festival En Vie Urbaine des 16 et 17 septembre, offrira une première expérience scénique aux lauréats du tremplin organisé avant l’été.

Le Camji renouera cette saison avec ses Zic dating. Le 6 octobre, tous les musiciens, quelque soit leur âge, leur niveau, leur style, leur instrument de prédilection, seront invités à partager un bout de scène, pour un bœuf un peu organisé.

La structure prendra part aux célébrations du 60e anniversaire de la Convention de Genève et des 40 ans de l’association France Terre d’asile. Le 15 octobre, après une journée de débats-rencontres,  le groupe d’origine camerounais Eitel Mbeyo’o se produira, en compagnie des pointures Olivier Savariau, de Dominique Chopin et Luc Diabira.

Avec Anybody can be a DJ, le 22 décembre, le Camji sera le théâtre d’une tonitruante compétition de disc-jockeys. Des parties jugées à l’applaudimètre. Vous avez rêvé de faire danser les foules ? Cette soirée pourrait être la vôtre !

A noter une soirée ciné-concert rock metal, le 5 novembre, intitulée They live, we sleep, qui devrait valoir son pesant de cacahuètes, avec la projection du film de John Carpenter Invasion Los Angeles. Le tout décoré et mis en scène par le collectif réputé pour son inventivité : Nyktalop.

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Les soirées, disons, plus "conventionnelles"

Côté concerts, on entrera dans l’automne sans tergiverser, dès le 2 octobre, avec la folie communicative des Balkans, servie par les fameux Fils de Teupuh, les Niortais d’Explorkestra et les serbo-américains de Kultur shock.

Fin octobre, le 29, on s’approchera gentiment des frimas hivernaux avec une soirée dédiée au folk venu du nord. L’excellente canadienne Kyrie Kristmanson, vue au Duplex lors du dernier festival Nouvelles scènes et Budam, une curiosité en provenance des Iles Féroé, réchaufferont l’ambiance malgré tout.

Une folk, plus pop, sera convoquée le 9 décembre, avec le groupe qui monte : Frànçois and the Atlas mountain, dont on a pu mesurer le grand talent à Niort au cours des dernières Nouvelles Scènes. Leur pop folk, dite aérienne et onirique, est entrée dans le collimateur de ceux qui font (et défont) les carrières musicales dans ce pays.

Les puristes de blues ne seront pas en reste grâce au Chicagoan Jimmy Burns et le Maziérais (from Mazières-en-Gâtine), Xavier Pillac. Ce sera le3 novembre.

Vous préférez le ska-roots, école Madness ? Aucun problème. Réservez simplement votre soirée du 2 décembre pour The Toasters et 65 mines street.

Pas de trimestre au Camji sans gros son. Une soirée métal qui « envoie le bois » est prévue le 25 novembre avec Sidilarsen et Jigsaw, alors que le concert d’adieu du groupe nantais, estampillé punk-rock Kiemsa, fera l’événement le 10 décembre.

Karl Duquesnoy
(septembre 2011)

 

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